Empire

Général Marbot

Référence : GLMARBOT

Les Mémoires de Marbot, publiées en 1820, constituent un remarquable témoignage sur l'épopée napoléonienne.

En savoir plus

(4 Avis)

Jean-Baptiste Marbot

Né le 18 août 1782 à Altillac (Corrèze)
Mort le 16 Novembre 1854 à Paris

Jean Baptiste Antoine Marcellin de Marbot :

Issu d’une famille de noblesse militaire du Quercy, il s’engage en 1800 comme volontaire au 1er régiment de hussards Bercheny.
Nommé lieutenant, un mois après, il participe à la bataille de Marengo et au siège de Gênes.
Successivement aide de camp d'Augereau, de Lannes et de Masséna (1809), il gravit les échelons de la hiérarchie militaire dans les états-majors, pour être nommé colonel en 1812, et placé à la tête du 23e régiment de chasseurs à cheval, avec lequel il fait les campagnes de Russie et d'Allemagne.
Durant les Cent-Jours, il rallie Valenciennes à l'Empereur et contraint le gouverneur, le général Jean-Louis Dubreton, qui voulait livrer la ville aux Anglais, à lui remettre la ville.
À la tête du 7e de Hussards, Napoléon le nomme général de brigade la veille de la bataille de Waterloo.
Le chef d'escadron Dupuy, arrivé au régiment le 1er mars 1815, raconte:
 "Je fus reçu avec amitié par le colonel Marbot, dont la figure ouverte et franche, les allures et le ton militaire, m'inspirèrent promptement attachement et confiance."
Plus loin, Dupuy qualifie Marbot de "homme de tête et de cœur".
Proscrit par l'ordonnance royale du 24 juillet 1815, Marbot se met à écrire.
    
Les Mémoires de Marbot, publiées en 1820, constituent un remarquable témoignage sur l'épopée napoléonienne.
Dans son testament, Napoléon destinait un legs à Marbot pour l'encourager "à continuer à écrire pour la défense et la gloire des armées françaises et à en confondre les calomniateurs et les apostats".
Nommé général en 1830, il suit le prince royal, comme aide de camp, au siège d’Anvers et dans les campagnes d’Afrique.
Commandeur de la Légion d'honneur le 21 mars 1831, Marbot fut nommé, grand officier.
Passé en Algérie, il assiste à l'expédition de Mascara en 1835 puis à celle des Portes de Fer en 1839 et à la prise de Mouzaïa en 1840.
Créé pair de France en 1845, il est admis à la retraite en 1848, et il meurt à Paris le 16 novembre 1854.