Empire

Général Walther

Référence : GLWALTHER

Frédéric Henri Walther, comte d'Empire, est né le 20 août 1761 à Obenheim, Bas-Rhin et est mort le 24 novembre 1813 à Kusel (Palatinat).

En savoir plus

(4 Avis)

  • General Walther etain

FREDERIC-HENRI WALTHER

Notre hussard au régiment de Bercheny est né le 20 juin 1761 à Obenheim, dans le Bas-Rhin et gravit rapidement les échelons de la hiérarchie militaire, grâce au courage qu’il montre dans tous les combats de l’armée révolutionnaire de 1784 à 1793. Il est promu successivement sous-lieutenant en 89, lieutenant en mai 92, et capitaine en septembre de la même année.
En mai 93, après avoir servi aux armées du Nord et des Alpes, il est nommé chef d’escadron au 1er régiment de hussards, puis brigadier général avec la charge difficile d’organiser toute la cavalerie de l’armée des Alpes. Un historien militaire de l’époque dit de lui « qu’il est un officier général particulièrement instruit dans l’arme de la cavalerie, et qu’il a la réputation d’être brave, actif et intelligent. » Sa carrière est éloquente, car en 1796 il commande la réserve de cavalerie à l’armée d’Italie, passe sous les ordres du futur maréchal Augereau qui l’envoie au bord de la Manche, dans l’armée d’Angleterre, qui est supposée envahir un jour cette île jamais violée par une armée étrangère. Il est maintenant à l’armée d’Helvétie, commandée par le général Ney, puis le général Lecourbe l’enrôle dans son armée du Rhin.
Blessé à Hohenlinden, il est promu Général de Division en 1803 en Batavie et reçoit le commandement des dragons de la réserve de cavalerie de la Grande Armée, ave laquelle il se montre si efficace à Austerlitz que l’Empereur fait de lui son chambellan et le nomme Colonel-major des grenadiers à cheval de la Garde Impériale, avec lesquels il fait la campagne de Prusse, puis de Pologne.
Aux côtés du cousin de Napoléon, le colonel Arrighi de Casanova, il commande la cavalerie de la garde en 1809 à Wagram, où il est à nouveau blessé. Il le fut si souvent au cours de sa glorieuse carrière, qu’il fut surnommé par ses soldats « le balafré ! »
Il reprend son commandement à la tête des grenadiers à cheval en 1812, pendant les campagnes de Russie et de Saxe, en tant que second du général Nansouty commandant en chef de toute la cavalerie de la garde. Très aimé de ses hommes, il n’hésitait pas cependant à appuyer ses instructions de quelques coups de plat de sabre, s’il trouvait qu’elles n’étaient pas exécutées assez vite. Il souffleta un jour un paysan qui était censé lui servir de guide et qui, s’étant trompé, le conduisit droit à l’ennemi.
Frédéric-Henri Walther mourut le 24 novembre 1813 à Kusel, dans la Sarre pleuré par tous ses subordonnés.