Empire

Général de la Bédoyère

Référence : GLBEDOYERE

Charles Angélique François Huchet de La Bédoyère Né à Paris, le 17 avril 1786, mort à Paris le 19 août 1815.

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Charles Angélique François Huchet de La Bédoyère

Né à Paris, le 17 avril 1786, mort à Paris le 19 août 1815.

Il embrasse de bonne heure la carrière des armes, comme simple soldat, puis sous-lieutenant à la 2ème compagnie des gendarmes d'ordonnance en 1806, avec laquelle il combat en Allemagne et en Poméranie en 1807, en particulier à Friedland le 14 juin 1807.

En janvier 1808, La Bédoyère est nommé aide de camp de Jean Lannes, qu'il accompagne en Espagne, puis à la campagne d'Autriche au printemps (Eckmühl, Aspern-Essling).

En juin 1809, il devient aide de camp du prince Eugène de Beauharnais, et le suit en Italie.

Chef de bataillon en 1811, il prit une part active et brillante à la campagne de Russie, y mérita le grade de colonel, puis commanda le 112e régiment de ligne en Saxe en 1813, à Lützen, à Bautzen et à la prise de Goldberg le 23 août.

En novembre 1813, il revint en France, où il épousa Mlle Georgine de Chastellux .

Après l’abdication de Fontainebleau, sa famille qui cherchait à le convertir au royalisme, obtint pour lui la décoration de Saint-Louis, mais le retour de l’île d’Elbe le rejeta dans le parti impérialiste.

Au retour de Napoléon Ier de l'île d'Elbe, La Bédoyère est envoyé à Grenoble pour arrêter la marche de « l'usurpateur ». Mais il s'illustre en étant le premier colonel de l'armée à abandonner les drapeaux du roi pour passer sous ceux de l'Empereur, et il l'accompagne dans sa marche sur Paris.

Napoléon, reconnaissant, le crée successivement général de brigade, puis Pair de France, enfin son aide de camp. C'est à ce titre que La Bédoyère participe aux batailles de Ligny, Quatre-Bras et finalement Waterloo, avec l'issue que l'on connaît.

Le 29 juin, Napoléon quitte la Malmaison pour Rochefort et souhaite que La Bédoyère l'accompagne dans son exil ; mais ce dernier arrive trop tard à la Malmaison.

Sur les conseils de son amie la reine Hortense, La Bédoyère quitte Paris et se procure un passeport pour l'Amérique. C'est alors qu'il commet l'erreur… Alors que son nom figure en deuxième position des « traîtres » sur l'ordonnance royale du 24 juillet 1815, il retourne à Paris pour faire ses adieux à son épouse et son fils. Il est arrêté le 2 août, puis traduit devant un conseil de guerre le 14 août qui le reconnaît coupable de trahison et rébellion et le condamne à mort.

C'est le 19 août 1815 qu'il est fusillé à la Barrière des Ministres, dans la plaine de Grenelle.

Désignant son cœur il cria au peloton : « C’est là qu’il faut frapper ! ».