Empire

Amiral Nelson

Référence : GLNELSON

Amiral Horatio Nelson, 1er vicomte Nelson, duc de Bronte, né le 29 septembre 1758 à Burnham Thorpe et mort le 21 octobre 1805 au large du cap de Trafalgar, est un vice-amiral britannique.

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Horatio NELSON
Duc de Bronté

Les escadres britanniques furent commandées par beaucoup d’officiers de grande valeur, mais le plus célèbre dans l’histoire de la marine anglaise fut certainement l’amiral Horatio Nelson.
            Il commença sa carrière à l’âge de 12 ans, servit tout d’abord aux Indes, où il eut un avancement rapide, et participa aux opérations navales pendant la guerre d’Amérique. Lorsque l’Angleterre entre en guerre contre la France, en 1793, il est affecté à l’escadre de Méditerranée avec laquelle il va assiéger Bastia, puis Calvi : c’est là qu’une blessure à l’œil le rend définitivement borgne. Nommé contre-amiral, il dirige une attaque sur Ténérife au cours de laquelle, il perd son bras droit. On lui donne alors le commandement des vaisseaux chargés de surveiller le port de Toulon et les mouvements de la flotte française; celle-ci, en route pour l’Egypte, lui échappe néanmoins et passe inaperçue; il se met immédiatement à sa poursuite et finit par retrouver l’escadre de l’amiral Brueys au mouillage dans la rade d’Aboukir. En manœuvrant avec adresse et audace entre les navires français et la côte égyptienne avec ses 14 vaisseaux de ligne, le 1er août 1798 il détruit 11 des 13 bâtiments aux ordres de l’amiral Brueys, dont “l’Orient”, à bord duquel ce marin courageux est tué, coupé en deux par un boulet, après une canonnade bord à bord qui dura tout le jour.
            Sept ans après ce désastre, Nelson, considéré comme un héros national, commande à nouveau la flotte de Méditerranée; l’amiral Villeneuve, ayant réussi à sortir de la rade de Toulon à bord du Bucentaure, il le pourchasse jusqu’aux Antilles, où, suivant les instructions de Napoléon, l’escadre française, après avoir rallié les vaisseaux espagnols à Cadix, se tient au mouillage de Fort de France, pour attendre les divisions navales de Brest et de Rochefort, respectivement commandées par les amiraux Ganteaume et Missiessy. Mais Villeneuve, improvisant un plan audacieux, fait mettre à la voile sans plus tarder pour regagner les côtes de France et entrer directement dans la Manche, laissant Nelson, repéré à La Barbade, à 4 jours de navigation derrière lui.
Hélas, le commandant en chef des armées navales réunies (c’est le titre que lui a donné l’Empereur) change de tactique et se réfugie à Cadix, où Nelson le rejoint à la hauteur du Cap Trafalgar; il s’engage alors un terrible combat le 21 octobre 1805 qui va tourner au désastre total pour la flotte combinée franco-espagnole. L’amiral Nelson inaugure une nouvelle stratégie qui consiste à attaquer le flanc de la ligne adverse par deux colonnes de vaisseaux se présentant perpendiculairement au nord et au sud de l’alignement classique des navires alliés. Au cour de la mêlée générale, Nelson, commandant en personne sur le pont du Victory abordé de plein fouet par Le Redoutable, est alors atteint par une balle tirée par un gabier posté dans la brume d’artimon.
            La colonne vertébrale brisée, ce prestigieux marin meurt peu après au milieu de son équipage en disant : “Eh bien, les français en ont fini avec moi!”