Empire

Amiral Missiessy

Référence : GLMISSIESSY

Édouard Thomas de Burgues de Missiessy, (né en octobre 1754 à Forcalquier, mort le 24 mars 1837 à Toulon, est un marin, vice-amiral français. Cet officier supérieur de la marine a signé Missiessy-Quies jusqu'en 1804, et depuis 1805, Burgues-Missiessy.

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Edouard Thomas de Burgues, Comte de Missiessy

Amiral

Né à Toulon le 23 avril 1756


Edouard Thomas de Burgues, Comte de Missiessy, vit le jour à Toulon le 23 avril 1756. Il était fils d’officier de marine, et sa première ambition fut de servir sur le bateau commandé par son père. Il n’a que dix ans, et passe toute son adolescence à sillonner les mers du Levant et à protèger les vaisseaux de commerce contre les pirateries des barbaresques. Sous les ordres de l’amiral d’Estaing, il va combattre aux Amériques, en 1779 ; il participe à l’attaque du vaisseau anglais ² Le Québec ² (à bord de la frégate ² La Surveillante ²), aux combats de Newport, de Sainte Lucie, de la Grenade et de Savannah. Nommé Lieutenant de vaisseau il commande une gabare dans la Baltique. Promu Capitaine de vaisseau il est chargé de la surveillance de la Méditerranée. En 1793, comme beaucoup d’autres nobles, malgré sa nomination de contre-amiral, il est emprisonné comme suspect. Il se réfugie en Italie. Rentré en France en 1795, il est arrété à nouveau, mais acquitté. Napoléon lui donne le poste de chef d’Etat-Major de l’armée navale de Cadix, en 1801, aux ordres de l’amiral Truguet, puis le commandement de la 2ème escadre à Brest. Lors du projet d’invasion de l’Angleterre, il est chargé d’attirer les anglais aux Antilles et d’y attendre la flotte de l’amiral Villeneuve. Mais il en repart trop tôt et fait échouer le plan prévu. Ce sera la disgrâce, il est mis en congé pendant trois ans. Mais en 1809, l’Empereur l’élève au rang de vice-amiral et lui donne le commandement de l’escadre de l’Escaut. Il fortifie si bien le fleuve, que l’attaque anglaise sur Anvers échoue. Il est fait Comte d’Empire et assure à nouveau la défense du port d’Anvers en 1814. Il prend une retraite bien méritée en 1832, comme commandant de la marine de Toulon, où il meurt le 24 mars 1837.
Napoléon, à Sainte Hélène reconnaitra avoir été injuste avec Missiessy qui avait pourtant fait preuve de beaucoup de courage lors des opérations de la Martinique en 1805, où il avait fait capituler les îles de Saint-Christophe, Nièvres et Montferrat et où il avait pris ou détruit une trentaine de navires marchands anglais.